L'auteur

C’est vers l’âge de 10 ans que l’astronomie est entrée, en douceur, dans ma vie. Fasciné par le ciel et ses mystères, j’ai d’abord tenté de trouver des réponses à mes nombreuses interrogations dans la littérature astronomique. Au début de l’adolescence j’ai commencé à observer le ciel et tenté de m’y repérer, d’abord à l’œil nu et ensuite au moyen de la paire de jumelles de mes parents.
Puis en 1985, pour le retour de la comète de Halley j’ai eu mon premier télescope, un classique 114/900 mm. L’engouement de posséder enfin un instrument est vite relayé par la déception de mes premières observations. Je pensais que ce télescope me permettrait enfin d’admirer ces merveilles qui ornaient mes livres d’astronomie, telles qu’imprimées dans ces ouvrages. Mais quelques observations d’objets célestes plus spectaculaires me réconcilièrent avec l’observation au télescope.
Au lycée je rencontre un passionné d’astronomie, Sylvain Gourlay, avec qui j’ai partagé de longues discussions et de nombreuses nuits d’observation et qui m’a donné envie de me lancer dans l’astrophotographie. Mon premier boitier fut un antique Zenit 11 de fabrication soviétique. Rustique, mais solide ce boitier était quasiment le seul reflex abordable pour un adolescent peu fortuné ! J’ai fait mes premières armes avec ce boitier en janvier 1987 : une circumpolaire posée 1h sur un frêle trépied photo ! Depuis le virus de l’astrophoto ne m’a plus quitté. J’ai modifié alors mon instrument pour pouvoir faire de la photo stellaire et planétaire, dès que la météo le permettait. N’habitant pas très loin de chez Pierre Bourge, je ne manquais pas une occasion pour suivre les week-ends de rencontres amateurs qu’il organisait chez lui. Intimidé par mon jeune âge et les rencontres avec les grands noms de l’époque de l’astronomie amateur, j’écoutais attentivement, mais discrètement, tous les conseils donnés par ces derniers.
Mes études m’ayant emmené à Paris, j’ai du mettre durant quelques temps ma pratique de l’astronomie entre parenthèse. J’ai exercé ensuite durant près de 8 ans le métier de libraire à Paris, en ne pratiquant l’astronomie et l’astrophotographie que de manière très ponctuelle.
En 1998 une nouvelle vie commence pour moi ; nouvellement installé dans le sud-ouest de la France, je trouve l’opportunité de travailler dans ma passion en tant qu’animateur en astronomie à la Ferme des étoiles (Gers). Depuis cette date, je tente de communiquer ma passion, des scolaires au grand public, des salles de classe au sommet du Pic du Midi.
Passionné par tous les domaines de l’astrophotographie, de la photographie sur pied à la photo stellaire au moyen d’un instrument, en passant par la photo planétaire, j’ai publié en 2006 (la troisième édition est sortie en 2014) un livre d’initiation à l’astrophotographie amateur « Photographier le ciel en numérique » aux éditions Vuibert et en 2015 un guide pratique pour l’astronome amateur « Découvrir l’astronomie » toujours chez Vuibert.
J’ai également écrit des articles sur l’astrophotographie pour la revue Astronomie Magazine.
Passionné de voyages, j’aime aussi allier la découverte de nouveaux horizons avec l’observation du ciel sous d’autres latitudes ou admirer des phénomènes comme les aurores boréales pour lesquelles je voue une fascinante admiration.

Photographier le ciel de jour comme de nuit

Photographier le ciel de jour comme de nuit

Lorsque le photographe se lance dans la photographie de nuit, il pénètre alors dans un monde fascinant, l’un des rares domaines de la photographie où l’on enregistre ce qui est en grande partie invisible à notre regard. Ce livre est aussi le témoignage d’un amoureux de la nature et du ciel, un contemplateur, qui ne se lassera jamais de ces beautés qu’il nous offre quasiment chaque jour.

IMAGE DU MOIS

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Arc-en-ciel

Arc-en-ciel photographié avec un Canon 350D et un objectif Sigma 18 – 50 mm à f/2.8, utilisé 38 mm à f/5.6. Pose 1/1000 ème de seconde à 200 iso. Photo Patrick Lécureuil.